Copyright 2024 Église Presbytérienne St. Andrew's Presbyterian Church, Québec, QC, Canada.
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The interior of the church has been transformed into a multi-purpose hall. The exterior of the church remains unchanged. /
L'intérieur de l'église a été transformé en salle multi fonctionelle. L'extérieur de l'église demeure inchangé.
Le Soleil - Section Architecture (English version below.)
Espace St. Andrew’s : la communauté avant le bâtiment
Par Félix Lajoie | 7 juillet 2023
Afin d’assurer la pérennité de son lieu de culte et de sa communauté, l’Église Presbytérienne St. Andrew’s a adopté une solution originale : transformer son bâtiment du Vieux-Québec en salle multifonctionnelle disponible pour les évènements publics et privés.
Cette décision a été « réellement difficile à prendre », et la réflexion préalable a perduré « pendant près de 10 ans », raconte Guy Morisset, membre de l’Église Presbytérienne St. Andrew’s qui cumule plusieurs titres dont celui de Comité de propriété.
« On avait trois bâtiments patrimoniaux à entretenir et notre communauté n’était plus très nombreuse. On a réalisé que ça n’avait plus de sens, qu’il n’y avait plus d’équilibre entre nos besoins et les coûts d’entretien », commence M. Morisset.
La communauté presbytérienne a donc compris « l’importance de penser autrement » si elle voulait garder son église et ses fidèles. C’est là que sont entrées en jeu Cynthia Hovington et son entreprise spécialisée en gestion de projets et en évènements, Kamaï.
« Dès la première rencontre, on a senti qu’on avait trouvé les bons partenaires, des gens qui comprenaient notre situation », se rappelle M. Morisset.
La congrégation presbytérienne et Kamaï sont ainsi devenus partenaires en 2019, cette dernière ayant signé un contrat de gestion et d’opération de l’Église située sur la rue Cook, à deux pas de l’Hôtel de Ville de Québec.
Les nouveaux collaborateurs ont également investi un montant estimé à près d’un million de dollars dans d’importantes rénovations.
Selon M. Morisset, le travail déjà accompli par Kamaï à l’Espace Saint-Grégoire, une église de Beauport qui a été transformée en 2015 en salle de réception, les a fortement convaincus.
Inverser la dynamique
Cynthia Hovington abonde dans le même sens : rapidement, en discutant avec des membres de l’Église, elle a réalisé à quel point ces derniers étaient « en mode solution ».
« La communauté avait beaucoup d’ouverture pour se repenser et faire que tous puissent profiter des lieux, tout en conservant leur bâtiment », confirme Mme Hovington.
Les rénovations ont pris quelques retards à la suite de délais causés par la pandémie, mais la majorité d’entre elles ont finalement été complétées il y a quelques semaines.
Les bancs d’église, les luminaires, le tapis, les mosaïques ainsi que les couleurs sur les murs ont disparu, laissant place au blanc et à la luminosité caractéristique des décors contemporains.
« On a vraiment épuré le décor pour en faire un endroit versatile sans éléments permanents. Ça met également en valeur les vitraux et les autres éléments patrimoniaux qu’on a gardés », explique Mme Hovington.
La salle principale ainsi que la mezzanine de l’Espace St. Andrew’s fraîchement rénové peuvent maintenant accueillir près de 300 personnes. Réceptions, banquets, conférences, mariages, spectacles, expositions : tout est possible, selon Mme Hovington.
« Il y aura également une cuisine pour un service de traiteur, qui pourra se transformer en loge pour des artistes. Elle est toujours en rénovation », note la fondatrice de Kamaï.
Pour la congrégation, la nouvelle vocation de l’Église, construite en 1810, est un véritable revirement de situation.
« On a pris conscience de la valeur que possède ce bâtiment, il fallait simplement trouver une façon d’inverser la situation. Maintenant, au lieu que ce soit la communauté qui fait vivre l’Église, c’est nous qui vivons grâce à elle », illustre M. Morisset.
Le culte continue
Ainsi, tous les dimanches matins, les fidèles se réunissent toujours au même endroit, mais dans un décor quelque peu différent. Ils s’assoient également sur des chaises de banquet, au lieu des classiques bancs de bois.
« Nous avons gardé l’orgue et le pulpit (la chaire). Il a maintenant des roulettes, donc on peut le déplacer n’importe où », souligne Mme Hovington.
D’après M. Morisset, les membres de l’Église ont tous eu « un petit choc » la première fois qu’ils sont entrés après les rénovations. Toutefois, la plupart des changements ont « vite été oubliés ».
« On a toujours notre église, qui est maintenant très illuminée, et on a toujours notre orgue. On n’a rien perdu : on n’a pas perdu l’histoire ni les souvenirs puisqu’on est toujours là pour les faire vivre », se contente-t-il.
Les efforts et les sacrifices que doivent faire les membres de l’Église afin de cohabiter avec d’autres évènements apportent certains avantages, soutient M. Morisset.
« Après chaque cérémonie on doit remettre les lieux comme ils étaient avant. Il faut replacer les chaises et les meubles. Ça nous donne un sentiment d’appartenance beaucoup plus élevé que de rester seul dans notre petite communauté. »
« Avant, on n’avait pas d’air climatisé… On n’avait pas de sous-sol non plus! » conclut fièrement M. Morisset. (English version below.)
The Kirk Hall and the Manse are now rented as offices and appartments. /
Le Kirk Hall et la Manse ont été transformés en bureaux et appartements.
Facing loss of historic church, Quebec City anglophones plan to save it -- by opening the doors
by Kelly Craig and Selena Ross, CTV News.
MONTREAL, September 9, 2020 -- It’s a tough time for churches—not just COVID-19, but the modern era, with church attendance declining for decades and buildings aging.
Now consider trying to shore up support while also being a Presbyterian church founded by Scots in the heart of old Quebec City.
But a historic English-speaking congregation in the provincial capital has found a way—it hopes—to keep their church not only alive but flourishing, indefinitely.
St. Andrew’s Church used to be an important meeting place in the heart of the old city.
“There was room for maybe 300 people,” said Guy Morisset, who is on the St. Andrew’s board of directors.
Scottish soldiers who fought on the Plains of Abraham founded the congregation in 1759, and then the church, beginning construction in 1810.
After deciding to stay in Quebec, the “highlanders” petitioned King George III to grant them the land to build upon. It became the first Presbyterian church of Scottish origin in all of Canada.
St. Andrew’s still has spectacular stained-glass windows, some of them dating back to the 1800s.
“The soldiers would be in the balconies and the families would be down on the ground floor,” said Morisset.
Its bells have rung out over Quebec City ever since—until last year. Like so many other churches, it had trouble paying its repair bills and the board had considered moving to a different building.
Then it came up with a Hail Mary idea. Over the last nine months, the building was completely renovated inside, stripped down to the stones.
When the work is finished by around December, it’ll be transformed, not just in look and in purpose.
St. Andrew’s will be a church on Sundays, but during the rest of the week it will open its doors to the rest of the community for various events such as meetings or receptions.
“Everything will be white with a big candelabra,” said Cynthia Hovington of the company Kamai Project Management, which partnered with the church to do the renos, which cost nearly $1 million, and to manage the booking system.
Aside from helping pay the bills, this is a fitting use for the 210-year-old building, says its minister.
“The building will be used by the community,” said Rev. Dr. Katherine Burgess.
“I think that's more important, in some ways, because it brings the community into the Church.”
In a city full of small heritage buildings—at least within the walls of old Quebec City—the church will be one of the only spaces aside from the Chateau Frontenac that can fit 250 people.
But they also hope that it’s a model that can protect the building, its congregation and its history with no further crises.
“St Andrew's now, we hope, will never close,” said Burgess.
Face à la perte d'une église historique, des anglophones de Québec prévoient de la sauver - en ouvrant ses portes
par Kelly Craig et Selena Ross, CTV News.
MONTRÉAL, le 9 septembre 2020 -- C'est une période difficile pour les églises, pas seulement la COVID-19, mais l'ère moderne, avec une fréquentation des églises en baisse depuis des décennies et des bâtiments vieillissants.
Imaginez d'essayer de renforcer le soutien tout en étant une église presbytérienne fondée par des Écossais au cœur du vieux Québec.
Mais une congrégation anglophone historique de la capitale provinciale a trouvé un moyen – elle espère – de garder son église non seulement vivante mais florissante, indéfiniment.
L'église St. Andrew's était autrefois un lieu de rencontre important au cœur de la vieille ville.
«Il y avait de la place pour peut-être 300 personnes», a déclaré Guy Morisset, qui siège au conseil d'administration de St. Andrew's.
Des soldats écossais qui ont combattu sur les plaines d'Abraham ont fondé la congrégation en 1759, puis l'église, dont la construction a débuté en 1810.
Après avoir décidé de rester à Québec, les « highlanders » ont demandé au roi George III de leur accorder des terres sur lesquelles bâtir. Elle est devenue la première église presbytérienne d'origine écossaise de tout le Canada.
St. Andrew's possède encore de spectaculaires vitraux, dont certains datent des années 1800.
"Les soldats se tenaient dans les balcons et les familles au rez-de-chaussée", a déclaré Morisset.
Ses cloches ont sonné dans la ville de Québec depuis — jusqu'à l'an dernier. Comme tant d'autres églises, elle avait du mal à payer ses factures de réparation et le conseil administratif avait envisagé de déménager dans un autre bâtiment.
Puis il est venu avec une idée Je vous salue Marie. Au cours des neuf derniers mois, le bâtiment a été entièrement rénové à l'intérieur, dépouillé jusqu'aux pierres.
Lorsque le travail sera terminé vers décembre, il sera transformé, pas seulement en apparence et en objectif.
St. Andrew's sera une église le dimanche, mais pendant le reste de la semaine, elle ouvrira ses portes au reste de la communauté pour divers événements tels que des réunions ou des réceptions.
"Tout sera blanc avec un grand candélabre", a déclaré Cynthia Hovington de la société Kamai Project Management, qui s'est associée à l'église pour faire les rénovations, qui ont coûté près d'un million de dollars, et pour gérer le système de réservation.
En plus d'aider à payer les factures, c'est une utilisation appropriée pour le bâtiment vieux de 210 ans, déclare sa pasteure.
« Le bâtiment sera utilisé par la communauté », a déclaré la révérende Katherine Burgess.
"Je pense que c'est plus important, à certains égards, parce que cela amène la communauté dans l'Église."
Dans une ville pleine de petits édifices patrimoniaux, du moins à l'intérieur des murs du vieux Québec, l'église sera l'un des seuls espaces à part le Château Frontenac pouvant accueillir 250 personnes.
Mais ils espèrent aussi que c'est un modèle qui peut protéger le bâtiment, sa congrégation et son histoire sans nouvelles crises.
"St Andrew's maintenant, nous l'espérons, ne fermera jamais", a déclaré Burgess.
Le Soleil - Architecture Section
Espace St. Andrew's: community before building
By Félix Lajoie | July 7, 2023
To ensure the longevity of its place of worship and its community, St. Andrew's Presbyterian Church adopted an original solution: to transform its building in Old Quebec into a multifunctional hall available for public and private events.
It was a "really difficult decision to make", and the preliminary thinking went on "for almost 10 years", says Guy Morisset, a member of St. Andrew's Presbyterian Church who holds several titles, including Property Committee.
"We had three heritage buildings to maintain, and our community wasn't very large anymore. We realized that it didn't make sense anymore, that there was no longer a balance between our needs and maintenance costs," begins Mr. Morisset.
The Presbyterian community realized the importance of "thinking outside the box" if they wanted to keep their church and their congregation. That's where Cynthia Hovington and her project and event management company, Kamaï, came in.
"From the very first meeting, we felt we'd found the right partners, people who understood our situation," recalls Morisset.
The Presbyterian congregation and Kamaï thus became partners in 2019, the latter having signed a contract to manage and operate the church located on Cook Street, a stone's throw from Quebec City's City Hall.
The new partners have also invested an estimated $1 million in major renovations.
According to Mr. Morisset, the work already accomplished by Kamai at Espace Saint-Grégoire, a Beauport church that was transformed into a reception hall in 2015, strongly convinced them.
Reversing the dynamic
Cynthia Hovington agrees: quickly, in talking with church members, she realized just how much they were "in solution mode".
"There was a lot of openness in the community to rethink themselves and make sure that everyone could enjoy the place, while keeping their building," confirms Ms. Hovington.
The renovations took some time to complete, following delays caused by the pandemic, but the majority were finally completed a few weeks ago.
The pews, light fixtures, carpet, mosaics and wall colors have all disappeared, giving way to the white and brightness characteristic of contemporary decor.
"We really pared down the decor to make it a versatile place without permanent elements. It also highlights the stained-glass windows and other heritage elements we've kept," explains Ms. Hovington.
The main hall and mezzanine of the newly renovated Espace St. Andrew's can now accommodate up to 300 people. Receptions, banquets, conferences, weddings, shows, exhibitions: it's all possible, according to Ms. Hovington.
"There will also be a catering kitchen, which can be transformed into a dressing room for artists. It's still being renovated," notes the founder of Kamai.
For the congregation, the new vocation of the church, built in 1810, is a real turnaround.
"We realized how valuable this building was, and we simply had to find a way to reverse the situation. Now, instead of the community sustaining the church, we're sustaining it," says Mr. Morisset.
Worship continues
So, every Sunday morning, the faithful still gather in the same place, but in a somewhat different setting. They also sit on banquet chairs, instead of the classic wooden pews."We've kept the organ and pulpit. It now has wheels, so we can move it anywhere," stresses Ms. Hovington.
According to Morisset, church members all had "a bit of a shock" the first time they walked in after the renovations. However, most of the changes were "quickly forgotten".
"We still have our church, which is now very brightly lit, and we still have our organ. We haven't lost anything: we haven't lost the history or the memories, because we're still here to keep them alive," he says.
The efforts and sacrifices that church members must make in order to cohabit with other events bring certain advantages, Mr. Morisset maintains.
"After each ceremony, we have to put the place back the way it was before. Chairs and furniture have to be replaced. It gives us a much greater sense of belonging than staying on our own in our little community."
"Before, we didn't have air conditioning... We didn't have a basement either!" concludes Mr. Morisset proudly.
Article by Katherine Burgess on the Meditative Healing Concert
November 28, 2021
St. Andrew’s Presbyterian Church in Old Québec threw its doors open to the general public on the first Sunday of Advent for a Meditative Healing Concert, featuring David Stafford on the organ, and France Dupuis playing the cello. For many in attendance, this was the first time they had seen the renovated sanctuary, and we were so pleased to be able to welcome them and to share the gift of music with them.
The music was a combination of sacred and secular, with works by Heinrich Scheidemann, Camille Saint-Saens, Maria Theresa von Paradis, and Johan Sebastian Bach, as well as hymns from the Presbyterian Book of Praise.
The programme was entirely instrumental, although hymnbooks were provided so that the audience could read the words of the hymns. There was no applause, and at the end of the concert, an opportunity was given for people to request a time of prayer with a member of St. Andrew’s prayer team.
Even though people were asked to exit in silence, some of them stayed afterwards to express their gratitude for this gift.
The idea for the concert originated with Sheryl Kampenhout, a member of the congregation, who said that, after the last 20 months, many people were in need of healing – emotional and spiritual. We have spent so long trying to cope with the pandemic that we need something to bring us peace.
A free-will offering was taken after the concert, which will be donated to the Community Christmas hamper Campaign. Thank you to all who came and supported us. We hope to do more such concerts in the future, and we look forward to welcoming you to our church at that time.
Article par Katherine Burgess sur le concert méditatif de guérison
28 novembre 2021
L'église presbytérienne St. Andrew's dans le Vieux-Québec a ouvert ses portes au grand public le premier dimanche de l'Avent pour un concert méditatif de guérison, mettant en vedette David Stafford à l'orgue et France Dupuis au violoncelle. Pour de nombreux participants, c'était la première fois qu'ils voyaient le sanctuaire rénové, et nous avons été très heureux de pouvoir les accueillir et de partager avec eux le don de la musique.
La musique était une combinaison de sacré et profane, avec des œuvres de Heinrich Scheidemann, Camille Saint-Saens, Maria Theresa von Paradis et Johan Sebastian Bach, ainsi que des cantiques du Presbyterian Book of Praise.
Le programme était entièrement instrumental, bien que des livres de cantiques aient été fournis pour que le public puisse lire les paroles des cantiques. Il n'y a pas eu d'applaudissements, et à la fin du concert, une opportunité a été donnée aux gens de passer un temps de prière avec un membre de l'équipe de prière de St. Andrew's.
Même s'il a été demandé aux gens de sortir en silence, certains d'entre eux sont restés par la suite pour exprimer leur gratitude pour ce cadeau.
L'idée du concert est venue de Sheryl Kampenhout, membre de la congrégation, qui a déclaré qu'après les 20 derniers mois, de nombreuses personnes avaient besoin de guérison - émotionnelle et spirituelle. Nous avons passé tellement de temps à essayer de faire face à la pandémie que nous avons besoin de quelque chose pour nous apporter la paix.
Une offrande volontaire a été prise après le concert, qui sera remise à la campagne communautaire de paniers de Noël. Merci à tous ceux qui sont venus nous soutenir. Nous espérons faire plus de concerts de ce type à l'avenir, et nous serons heureux de vous accueillir dans notre église à ce moment-là.